Le rire, un mécanisme personnel
Une étude commandée par une marque britannique de boissons alcoolisées dévoile les secrets que renferment le rire. Elle a alors demandé à une spécialiste des comportements et du langage corporel de découvrir ce que chaque rire signifie.
Le rire par une respiration sifflante
Il désigne une personne qui travaille dans un milieu silencieux mais aussi une personne joyeuse qui a un sens de l’humour assez développé. Ce rire est souvent suivi d’un penchant en avant ou l’action de se cacher dans ses mains.
Le rire contagieux
Il est reconnaissable entre tous, entraînant immédiatement l’hilarité d’une foule et, est perçu comme l’envie de se faire remarquer; il est également un signe de vanité ou l’envie d’être féminine. Cependant, s’il est naturel, franc et part à toute vitesse, il manifeste les qualités d’une personne amusante et terre-à-terre (comme la chanteuse Adèle).
Le rire sans joie
Il se remarque lorsque la bouche est ouverte et émet une sorte de gloussement sans que l’expression de joie ne prenne vraiment possession de la partie supérieure du visage. Cela signifie que c’est une forme de performance, soit par politesse, soit pour attirer l’attention et faire glousser l’audience au rire lui-même.
Le rire impulsif
Il cache des moqueries et est souvent suivi de regards vers les autres pour se rassurer. Il aurait en fait pour but « d’intensifier une plaisanterie pour le bénéfice d’autrui ». Il se rapproche ainsi du rire de bébé.
Le petit ricanement
Il est caractérisé par la bouche tirée vers le bas dans une expression de tristesse : le rire alors explose dans un son qui ressemble à celui d’un bébé. Ce rire exprime le fait que la personne a dit une chose de trop et qu’elle aurait mieux fait de se taire. Ce rire justifie une erreur en somme et fait l’éclat d’un certain sentiment de culpabilité, comme le rire réprimé explosif. Tenter de réprimer un rire sans vraiment y parvenir et le faire finalement exploser est le signe d’une « culpabilité qui produit un sentiment de malice qui renforce à son tour le besoin de rire ».
Le petit gloussement
Il se caractérise notamment par un faible mouvement du torse et des petites rides sur le visage : il indiquerait selon l’étude soit de la timidité, soit le désir d’être vu comme quelqu’un de bon. En effet, ce rire est habituellement une réponse contagieuse et empathique aux grivoiseries d’autres personnes. En d'autres termes, cela signifierait que les « glousseurs » s’imaginent être des personnes bien élevées qui aiment toutefois encourager dans leur plaisanterie.
"Le rire est le chemin le plus direct entre deux personnes."
Charlie CHAPLIN
Les hommes et le rire : une expérience a été menée sur 22 filles et garçons de 6 à 10 ans. Trois groupes ont été constitués. Le premier a vu des vidéos comiques, le deuxième a vu des vidéos joyeuses et le dernier a vu un documentaire animalier. Les scientifiques ont mesuré leurs activités cérébrales lors des vidéos. Ils ont remarqué que la partie du cerveau des jeunes filles étaient plus stimulée lors des vidéos humoristiques et que celle des garçons plus dans celle des vidéos joyeuses ce qui montre que les garçons jouent énormément dans la séduction.
Peut-on mourir de rire ?
Ce n’est pas le fou-rire qui tue mais les pathologies des personnes décédées qui peuvent AVEC un rire aux éclats ou une crise trop intense s'étouffer
-En 1975, Alex Mitchell regarde l’épisode « Kung fu Kapers des Goonies ». Après 35 minutes de rire continu, Alex s’écroule sur son canapé. Victime d’une crise cardiaque, son épouse écrira une lettre de remerciements aux producteurs des Goonies pour avoir fait en sorte que son mari soit heureux au moment de sa mort.
-En 1989, Ole Bentsen, audiologiste danois, meurt d’un arrêt cardiaque provoqué par le film « Un poisson nommé Wanda ». A force de trop rire, le rythme cardiaque de son cœur se serait accéléré jusqu’à 500 battements par minute, ont estimé les légistes.
-Enfin, en 2003, Damnoem, un vendeur de glaces thaïlandais de 52 ans, a dû faire un rêve particulièrement fendard pour qu’en pleine nuit et en plein sommeil, il se mette à rire très fort en continu pendant 2 minutes avant de succomber (par asphyxie ou arrêt cardiaque) et sans que sa compagne ne réussisse à le réveiller.