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           Le rire est considéré comme une onde qui se propage dans le corps. En effet, l'action du rire commence dans le cerveau, plus précisément dans l'axe neuro-hormonal : c'est l'axe de commande, dont l’extériorisation sera un phénomène musculaire et respiratoire. Le centre cortical du rire, situé dans le cortex préfrontal, permet à l'homme de percevoir l'humour comme un tout.

Suite à un stimulus auditif, tactile ou visuel, un influx nerveux se propage le long du nerf sensitif vers le cerveau. Il est ensuite intercepté par le centre cortical du rire. Ce dernier communique l'information du rire avec le système limbique. Puis, il interagira avec l'hypothalamus (neurotransmetteur) pour transmettre un message nerveux à l'hypophyse (glande endocrine),qui ordonnera à ce dernier de libérer des endorphines .Ces dernières sont mises en circulation dans le système sanguin et ralentissent la respiration. Elles sont également interceptées par les récepteurs de la douleur.

La propagation du rire dans le corps

       L'action du rire est visible sur le visage. En effet, les muscles du visage, petits et grands zygomatiques, se contractent. Puis, les masséters (les muscles les plus puissants de la mâchoire) se contractent à leur tour suivit d'une contraction des paupières. Contrairement aux autre, le muscle des lèvres se relâche. Parallèlement, le larynx et les cordes vocales sont aussi en action, provoquant le son du rire. Le premier effet audible du rire est le changement de voix en une plus aiguë. Et oui, la voix devient plus aiguë, même pour les hommes.

Ici, on peut observer que la fréquence des battement de cœur varie au repos, pendant le rire, après le rire puis encore au repos sur six personnes différentes dont l’âge, le sexe et l’activité physique sont différents.

      Lorsqu'une personne rit, le diaphragme se contracte, plus particulièrement au niveau  des scalènes et des muscles intercostaux, ce qui se voit physiquement par le haussement d'épaules. Les nerfs du visage se crispent sur les glandes lacrymales qui entraînent sur certaines personnes les larmes. Toutefois, certains muscles se relâchent comme les sphincters, responsable du contrôle urinaire, c'est pourquoi il est fréquent qu'un individu ait des fuites urinaires lorsqu'il rit. On remarque aussi que les poumons peuvent relâcher jusqu'à 100 km/h de grosses quantités d’air.

Une définition du rire ?

Le plus grand antidépresseur.

Schéma représentatif de l'hypothalamus

Schéma représentatif des lobes et aires de cerveau

© 2016 par Rose, Zoé et Rose.

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